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Les grands événements: Pour la nouvelle saison, l’ANFR lance une application pour l’occasion
Le printemps annonce la saison des évènements sportifs et culturels qui vont se multiplier jusqu’à la fin de l’été et rythmer les actions de l’ANFR sur le terrain.
Le mois de mai a marqué l’ouverture de la saison sportive avec la finale de l’Europa League de football à Lyon et les Internationaux de France de tennis à Roland Garros. Les organisateurs ont demandé à l’ANFR que toutes les fréquences utilisées lors de ces deux événements soient contrôlées afin d’assurer le bon fonctionnement des transmissions sans fil.
Au mois de juin, l’ANFR sera présente aux 24 Heures du Mans avec plus d’un millier de fréquences attribuées sur le site.
L’Agence sera ensuite présente en juillet au départ du Tour de France à Noirmoutier-en-Ile. Ce rendez-vous sportif, diffusé dans plus de 190 pays, demande beaucoup de ressources fréquentielles garantir une bonne diffusion des images et du son. Afin que toutes ces fréquences fonctionnent dans les meilleures conditions, les agents de l’ANFR auront à contrôler, mesurer et répertorier plus de 1 500 matériels radioélectriques.
Enfin, l’Agence mettre son expertise à l’œuvre lors du Défilé du 14 juillet. A la demande du ministère de la Défense, l’ANFR assurera un contrôle rigoureux des fréquences utilisées par les médias et par le Ministère des Armées, tant pour la sonorisation du défilé (près de 150 fréquences allouées) que pour le défilé aérien et terrestre.
Pour aider les professionnels de l’audio dans l’organisation de leur événement, l’ANFR a mis en ligne sur une plateforme dédiée, une nouvelle application d’aide à la gestion des équipements PMSE (microphone sans fil, oreillette, retour d’ordre…) fonctionnant dans les fréquences UHF. Cette application permet, à partir d’une adresse ou en se géolocalisant, d’identifier les canaux non utilisés par la TNT à cet emplacement et de régler ainsi les équipements sur les fréquences libres.
Découvrez l’application scan fréquences
Dépassement du DAS tronc: Mise à jour de trois téléphones
L’Agence nationale des fréquences (ANFR) prend acte de la mise à jour par les sociétés TCL, Modelabs Mobiles et Huawei de trois téléphones portables, afin de respecter les valeurs limites de DAS localisé « tronc », à la suite de mesures de contrôles ayant révélé un dépassement de la limite réglementaire autorisée.
Dans le cadre de ses missions de surveillance du marché des équipements radioélectriques et du contrôle de l’exposition du public aux ondes électromagnétiques, l’ANFR a contrôlé les téléphones Alcatel PIXI 4-6’’, Echo Star Plus et Huawei Honor 8.
Des mesures ont été réalisées auprès d’un laboratoire accrédité afin de vérifier la conformité de ces téléphones aux nouvelles exigences européennes concernant le DAS localisé « tronc ». Ces exigences, plus restrictives, s’appliquent progressivement en France depuis le 25 avril 2016. En effet, tous les appareils dont le dossier de mise sur le marché est postérieur à cette date sont désormais évalués à une distance maximale de 5 mm, au lieu de 25 mm au maximum auparavant. Les mesures de l’ANFR ont révélé des valeurs dépassant la limite réglementaire de 2 W/kg.
En application de l’article L43 II bis du code des postes et des communications électroniques, l’ANFR a mis en demeure les sociétés responsables de la mise sur le marché de ces téléphones de prendre toutes les mesures appropriées pour mettre fin à la non-conformité constatée sur les équipements actuellement sur le marché ainsi que ceux déjà commercialisés.
Les sociétés TCL, Modelabs Mobiles et Huawei ont pris la décision de réduire la puissance de leurs terminaux via une mise à jour. Cette évolution permet de rendre le DAS localisé « tronc » conforme à la limite réglementaire de 2 W/kg. La mise à jour est automatiquement diffusée aux téléphones correspondants, dès lors qu’ils sont connectés à un réseau de données (réseau mobile ou WiFi). L’ANFR a contrôlé l’efficacité de ces mesures correctives.
- Téléphone Alcatel PIXI 4-6’’ (Constructeur : TCL)
Valeur initiale
Valeur après mise à jour
Version du système
01001
01005
DAS « tronc » mesuré
2,04 W/kg
1,58 W/kg
- Téléphone Echo Star Plus (Constructeur : Modelabs Mobiles)
Valeur initiale
Valeur après mise à jour
Version du système
V01_20170630
V02_20180307
DAS « tronc » mesuré
2,05 W/kg
1,41 W/kg
- Téléphone Huawei Honor 8
Valeur initiale
Valeur après mise à jour
Version du système
FRD-L09C432B131
FRD-L09C432B394
DAS « tronc » mesuré
2,11 W/kg
1,45 W/kg
L’ANFR invite les propriétaires de ces téléphones à vérifier qu’ils ont été mis à jour. Le mode opératoire fourni par les constructeurs peut être consulté sur :
- Alcatel PIXI 4-6’’
- Echo Star Plus
- Téléphone Huawei Honor 8
Retrouvez l’ensemble des mesures DAS réalisées par l’ANFR en open data sur notre site : ICI
Résumé sur 24 heures MISE À JOUR au 25/05/2018 12h30 UTC
L’activité solaire est restée à des niveaux très bas. La Nouvelle région 2710 (N16E58, Bxo / beta) était stable dans la croissance mais a réussie une poussée B2 à 22/0507 UTC.
Aucune CME dirigée par la Terre n’a été observée dans les images du coronographe.
Prévisions…
L’activité solaire devrait rester à des niveaux très bas tous les trois jours du 2.1. au 27 mai 2018.
La Direction Générale des Entreprises a récemment procédé à une consultation publique concernant deux projets de textes relatifs au Radioamateurisme.
Nous souhaitons discuter des propositions formulées par les Radioamateurs et leurs associations.
A cet effet, nous souhaitons vous convier à une réunion en nos locaux, à Ivry-sur-Seine, le 22 juin 2018 prochain, à partir de 14h.
PS: Merci au Groupe ANRPFD, BHAF, RAF, ILLW, etc…pour leurs actions
Publication: nouvelle version du guide des bonnes pratiques d’installation des sites radioélectriques
Une nouvelle version du guide technique ANFR/DR 17 est publiée aujourd’hui.
Ce guide est mis à disposition de toute personne concernée par une installation radioélectrique comme par exemple les exploitants de réseaux de radiocommunications, les gestionnaires d’immeubles et les collectivités. Il rassemble des règles pratiques d’installation des sites radioélectriques et définit des périmètres de sécurité autour des stations.
A l’extérieur de ces périmètres de sécurité, le niveau d’exposition du public aux champs électromagnétiques émis par les installations radioélectriques est toujours inférieur aux valeurs limites réglementaires fixées par le décret n° 2002-775 du 3 mai 2002.
A titre d’exemple, le périmètre de sécurité d’une antenne relais de téléphonie mobile longue portée de type «macro» installée en hauteur, par exemple sur un toit ou sur un pylône, s’étend dans la plupart des cas entre 5 et 15 mètres en face de l’antenne et entre 3 et 6 mètres sur ses côtés en fonction de ses caractéristiques (puissance, technologies supportées).
Pour les petites antennes de moyenne portée de type «micro» installées en intérieur ou en extérieur généralement en façade ou sur du mobilier urbain pour renforcer la couverture dans des zones à forte densité de population, les distances de sécurité sont de l’ordre de quelques dizaines de centimètres autour des antennes.
Enfin, certaines antennes ne nécessitent pas de périmètre de sécurité du fait de leur faible puissance. C’est le cas notamment des petites antennes généralement utilisées pour améliorer la couverture à l’intérieur d’un bâtiment (antenne de type «pico») ou chez des particuliers (antenne de type « femto »), ou encore les antennes des réseaux locaux de type Wifi par exemple.
Par rapport à l’édition précédente, les évolutions ont porté sur la téléphonie mobile avec principalement la prise en compte de la bande 700 MHz de la 4G et la mise à jour des configurations traitées.
Pour en savoir plus : le guide technique ANFR/DR 17-5 ICI

Observatoire ANFR: Plus de 36 000 sites 4G mis en service en France au 1er mai
Au 1er mai, 40 558 sites sont autorisés par l’ANFR, dont 36 013 en service, pour la téléphonie mobile très haut débit (4G) tous opérateurs confondus.
Au mois d’avril, les autorisations et mises en service de sites 4G ont poursuivi leur progression : ……

Numéro spécial Consultation publique DGE 2018
Bonjour à toutes et tous,
Voici un numéro spécial en complément de la revue de fin avril. Celui-ci est dû à la publication sur le site de la DGE d’une ‘’Consultation Publique ’’.
Ce document concerne aussi bien les radioamateurs que les futurs candidats à l’examen.
Nous avons pour la présentation repris les principaux textes depuis fin 2015.
73 du Groupe RAF F5DBT
La protection des satellites Argos à l’ordre du jour de la CMR-19
Argos est un système de localisation et de collecte de données par satellite qui permet d’assurer un suivi de l’environnement et des espèces animales en utilisant des « balises ». Grâce à ces balises munies de capteurs et placées notamment sur les animaux, elles transmettent une multitude de données sur leur comportement et plus généralement sur les impacts du changement climatique. Actuellement, 22 000 balises Argos envoient plus de 3 millions de messages par jour. Ces données sont transmises grâce aux fréquences, via des instruments embarqués sur des satellites en orbite basse. Argos est exploité par une filiale du CNES, CLS (Collecte Localisation Satellite, https://argos-mission.cnes.fr/fr). On confond parfois Argos et Cospas-Sarsat, système dérivé d’Argos, qui sert exclusivement à localiser et à alerter les secours en cas de détresse et dont l’organisation fait l’objet d’un traité signé par une quarantaine d’Etats.
« >La Conférence Mondiale des Radiocommunications de 2015 ( CMR -15) avait apporté les solutions réglementaires aux brouillages fréquents du signal de détresse Cospas-Sarsat, qui provoquait de trop nombreuses fausses alertes. La CMR -19 devra cette fois-ci trouver les solutions réglementaires pour protéger la réception des satellites de collecte de données, dont Argos fait partie, dans les bandes 399,9-400,05 MHz et 401-403 MHz.
Les risques de brouillages, étudiés en préparation de la CMR -19, sont liés à la faible puissance des balises Argos, dont la taille parfois très faible (quelques grammes pour des balises portées par des oiseaux) oblige à réduire au maximum la consommation d’énergie. Si d’autres stations terriennes émettent à forte puissance dans les mêmes bandes, elles aveuglent la réception des satellites Argos et, plus généralement, de tous les satellites de collecte de données fonctionnant sur le même principe.
Par conséquent, la position défendue par l’ANFR et le CNES dans la préparation de la CMR -19 est de limiter la puissance de l’ensemble des stations terriennes fonctionnant dans ces bandes. Des valeurs ont été proposées sur la base d’études de compatibilité.
Néanmoins, ces propositions se heurtent à l’opposition de pays ayant déjà des systèmes fonctionnant dans ces bandes avec une forte puissance des stations terriennes, par exemple le système GRUS du Japon ou le système Kurkuru des iles Solomon. Tout l’enjeu des négociations dans les prochains mois va donc être d’imposer les règles de bonne conduite sur la limitation des puissances des stations terriennes tout en tolérant, au moins à titre transitoire, quelques exceptions…
Source ANFR Actualités
L’Agence nationale des fréquences (ANFR) et la start-up Blockchain Partner ont officiellement annoncé la mise en place de leur partenariat pour le lancement d’une blockchain qui permettra d’optimiser l’utilisation des fréquences libres.
Il s’agit de la première participation d’une agence de l’État à une blockchain ouverte aux usagers.
Un outil d’autorégulation
Le rôle de l’ANFR est de planifier, gérer et contrôler l’utilisation en France du domaine public des fréquences radio-électriques en lien notamment avec l’Arcep ou encore le CSA. L’agence attribue certaines fréquences pour un usage exclusif mais d’autres sont destinées à un usage libre, comme les bandes wifi. Mais ces fréquences libres sont de plus en plus sollicitées pour d’autres technologies comme l’Internet des objets avec notamment le réseau LoRa ou encore lors de grands événements médiatiques. La multiplicité des usages à un même endroit peut avoir un impact sur la qualité de la réception.
La Blockchain des fréquences que l’ANFR et Blockchain Partner vont mettre en place permettra aux différents acteurs de pouvoir déclarer leur usage sur un périmètre géographique donné afin que chacun possède les informations qui lui permettra de s’organiser au mieux. Il ne s’agit pas de de créer des autorisations d’usages exclusifs mais de les faire collaborer ensemble pour une meilleure répartition des fréquences libres sur la base du volontariat. « Cette blockchain permettra d’expérimenter un nouveau mode de gestion du spectre, tourné vers le numérique, l’auto-organisation des acteurs et l’anticipation de leurs besoins », explique l’ANFR.
La première phase du projet sera testée au sein de French Tech Central, l’espace French Tech de Station F où est présente l’ANFR. La mise en fonction opérationnelle est attendue à la fin de l’année 2018.
Source de l’article d’ Innocentia Agbe du frenchweb ICI
Lancement de la première blockchain française de l’Etat
Paris, le 20 avril 2018. L’Agence nationale des fréquences (ANFR) et la start-up Blockchain Partner annoncent un partenariat pour le lancement d’une Blockchain des Fréquences à l’automne 2018, première participation d’une agence de l’Etat à une blockchain ouverte aux usagers.
L’ANFR a été retenue dans le cadre des Projets d’Investissement d’Avenir pour la première expérimentation blockchain de l’Etat. Le projet est porté par la Direction générale des entreprises (DGE) et sera piloté par l’ANFR.
L’ANFR planifie, gère et contrôle l’utilisation en France du domaine public des fréquences radioélectriques, sous réserve des compétences de l’Arcep, du CSA et des administrations utilisatrices du spectre.
Depuis plusieurs années, des travaux conjoints de l’ANFR et de l’Arcep ont permis d’ouvrir de plus en plus de bandes de fréquences à un régime d’autorisation générale (« fréquences libres », comme les bandes WiFi), facilitant ainsi leur utilisation pour les usages innovants. Ces bandes sont de plus en plus sollicitées, notamment lors de grands événements médiatiques. La Blockchain des Fréquences permettra d’accompagner cette croissance afin d’apporter une meilleure qualité de service aux utilisateurs.
C’est dans ce cadre que l’ANFR a fait appel aux services de Blockchain Partner, start-up française de référence sur la blockchain, dont les équipes avaient déjà accompagné avec succès la Banque de France et l’Etat de Genève dans le déploiement de solutions blockchain.
Cette blockchain permettra d’expérimenter un nouveau mode de gestion du spectre, tourné vers le numérique, l’auto-organisation des acteurs et l’anticipation de leurs besoins. Cette annonce s’inscrit ainsi dans la ligne du programme Action Publique 2022, lancé le 13 octobre dernier par le Premier ministre Edouard Philippe, et fait suite aux annonces de Bruno Le Maire, Ministre de l’Economie et des Finances, qui souhaite placer la France en pointe des sujets blockchain.
La première phase du projet sera testée au sein de French Tech Central, l’espace French Tech de Station F où est présente l’ANFR. La mise en fonction opérationnelle est attendue à la fin de l’année 2018.
Pour en savoir plus :
- Source et Communiqué de presse ICI
Tunis : formation sur l’exposition du public aux ondes
Du 16 au 18 avril, deux experts de l’ANFR se sont rendus à Tunis, sur invitation de l’Agence nationale des fréquences tunisienne (ANF), afin de dispenser une formation de trois jours sur l’évaluation de l’exposition du public aux champs électromagnétiques à destination d’une vingtaine d’agents de l’ANF.
Après une journée de théorie au cours de laquelle ont été abordées les réglementations européennes et internationales ainsi que les lignes directrices nationales françaises, ont suivi deux journées d’application du protocole de mesure à travers la réalisation de mesures en extérieur.
Source ANFR Actualités ICI
Lancement d’une consultation sur les services d’amateurs et les conditions de l’interconnexion 24/04/2018
Consultation publique
Le projet de décret définit les conditions de la connexion à un réseau ouvert au public d’une installation radioélectrique des services d’amateurs et découle de l’article L. 33-2 du code des postes et des communications électroniques.
Le projet d’arrêté précise les conditions d’utilisation dans les collectivités d’outre-mer (COM) des installations des services d’amateur et celles d’obtention des certificats d’opérateur, d’attribution et de retrait des indicatifs desdits services.
Ce projet d’arrêté a pour objectif :
- D’harmoniser les règles applicables dans les COM avec celles applicables en métropole et dans les départements d’outre-mer ;
- De moderniser les règles relatives aux certificats et aux indicatifs afin de tirer les conséquences du transfert de compétences du ministre des postes et des communications électroniques à l’ANFR en matière de délivrance des certificats et des indicatifs et de leur adaptation à des nouvelles pratiques.
La consultation publique vise à recueillir l’avis de l’ensemble des personnes concernées par ces projets de décret et d’arrêté ICI . Celle-ci est accessible ICI
Donnez votre avis
Les contributions sont à adresser d’ici le 14 mai 2018, soit :
- de préférence à l’adresse électronique suivante : ICI
- ou, à défaut, par voie postale à l’adresse suivante :
Direction générale des entreprises
Service de l’économie numérique
SDCEP
Consultation publique relative au projet de décret pris en application de la loi n°2016-1321
67, rue Barbès – BP 80001
94201 IVRY-SUR-SEINE CEDEX
Les réponses seront considérées comme publiques et seront mises en ligne sur le site internet de la Direction générale des entreprises (DGE), à l’exception des éléments dont la confidentialité sera explicitement demandée.
Source ANFR/DGE
Téléphone Orange HAPI 30: Retrait de commercialisation
Retrait de la commercialisation du téléphone ORANGE HAPI 30 pour dépassement de la limite réglementaire du DAS « tronc ».
L’Agence nationale des fréquences (ANFR) prend acte de la décision de la société ORANGE de retirer le téléphone portable ORANGE HAPI 30 de la commercialisation et de rappeler les appareils déjà vendus, suite aux mesures de contrôles de DAS « tronc » ayant révélé un dépassement de la limite réglementaire autorisée.
Dans le cadre de ses missions de surveillance du marché des équipements radioélectriques et du contrôle de l’exposition du public aux ondes électromagnétiques, l’ANFR a contrôlé le téléphone Orange HAPI 30 fabriqué par la société Mobiwire et commercialisé exclusivement par la société Orange.
Des mesures ont été réalisées auprès d’un laboratoire accrédité afin de vérifier la conformité de cet appareil aux nouvelles exigences européennes concernant le DAS localisé « tronc ». Ces exigences, plus restrictives, s’appliquent progressivement en France depuis le 25 avril 2016. En effet, tous les appareils dont le dossier de mise sur le marché est postérieur à cette date sont désormais évalués à une distance maximale de 5 mm, au lieu de 25 mm au maximum auparavant. Les mesures ont révélé un dépassement de 0,1 W/kg par rapport à la limite réglementaire de 2 W/kg (Watt par kilogramme) soit une valeur mesurée de 2,1 W/kg sur la face arrière du téléphone.
En application de l’article L43 II bis du code des postes et des communications électroniques, l’ANFR a mis en demeure le 22 janvier 2018 la société Mobiwire de prendre toutes les mesures appropriées pour mettre fin à la non-conformité constatée sur les équipements actuellement sur le marché ainsi que ceux déjà commercialisés.
La société Orange a pris le 26 janvier 2018 la décision de retirer de la commercialisation le produit de l’ensemble de son réseau de distribution. Elle a également confirmé à l’ANFR avoir mis en place, depuis le 26 février dernier, une procédure de rappel de tous les téléphones vendus, en informant par courrier l’ensemble des clients ayant acheté un téléphone HAPI 30.
L’ANFR a pris acte de ces décisions et a engagé des contrôles relatifs à l’effectivité des opérations de retrait engagées par Orange.
Retrouvez l’intégralité des mesures et les rapports techniques associés du téléphone HAPI 30 en open data sur notre site :ICI
Pour plus d’information : la version commentée d’un rapport technique ainsi qu’une vidéo illustrant la méthode utilisée par les laboratoires certifiés pour mesurer le DAS.
Contact presse ICI
Source ANFR ICI
Journées scientifiques d’URSI-France:L’ANFR partenaire des journées scientifiques d’URSI-France sur le thème « Géolocalisation et navigation dans l’espace et le temps »
L’ANFR a participé à l’organisation de ces journées qui ont eu lieu les 28 et 29 mars, sous l’égide de l’Académie des sciences, à l’Observatoire de Paris.
Gilles Brégant, Directeur général de l’Agence, a introduit la 2e journée en soulignant l’importance grandissante des applications qui fonctionnent avec les services de géolocalisation, et les enjeux que cela engendre en termes de protection et de sécurisation des réseaux utilisés.
La géolocalisation constitue en effet un service-clé du monde d’aujourd’hui. Elle sera encore plus cruciale pour la société de demain avec les voitures autonomes, les drones civils, les villes intelligentes mais aussi l’agriculture connectée, la diffusion ubiquitaire de base de temps…
Cela implique que la géolocalisation soit disponible partout et l’un des enjeux est qu’elle fonctionne en environnement difficile, notamment en intérieur. La géolocalisation peut nécessiter des horloges extrêmement performantes, qui constituent des défis scientifiques et technologiques.
Elle implique également une protection sans faille des signaux GNSS diffusés par satellite, dont dépend de plus en plus notre économie : il est projeté à l’horizon 2030 que 30 % du PIB européen dépendrait en partie du GNSS contre 10 % environ aujourd’hui.
L’ANFR, dans son rôle de « gardienne du spectre des fréquences » devra assurer la protection de ces signaux. Au moment où la géolocalisation se diffuse dans les flottes de véhicules, certains conducteurs cherchent à s’en affranchir avec des brouilleurs. Ces petits appareils à 30 €, disponibles sur le net mais pourtant interdits en France, sont de véritables dangers un brouilleur de GPS sur un allume-cigare peut brouiller un avion 2000 m plus haut!
Face à ces problématiques, l’ANFR s’engage dans une sensibilisation pour prévenir la tentation d’utiliser ces appareils, et réprimer leur usage.
Les Journées scientifiques se sont terminées par la remise de la médaille du CNFRS, honorant une personnalité, cette année à Dirk Slock qui a contribué de façon remarquable aux progrès dans le domaine des radiosciences et à l’animation de la communauté scientifique.
Source ANFR Actualités ICI