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Portable : Campagne d’information sur un usage raisonné du téléphone portable
Le Ministère de la transition écologique et solidaire a lancé une campagne d’information sur les bons comportements à adopter lors de l’utilisation d’un téléphone mobile pour réduire son exposition aux ondes.
6 recommandations sont préconisées pour promouvoir un usage responsable et raisonné :

  • Utiliser un kit main-libre
  • Eviter les conversations trop longues
  • Privilégier les messages texte pour communiquer
  • Éviter de maintenir votre téléphone à l’oreille dans les transports
  • Privilégier les zones de bonne réception
  • Choisir un téléphone mobile ayant un DAS faible 

L’ANFR, qui a pour mission de contrôler l’exposition du public aux ondes électromagnétiques, a pris part à l’élaboration de cette campagne qui s’appuie sur les recommandations de l’Anses.
A cette occasion, plusieurs annonces ont été faites par le Ministre Nicolas Hulot pour mieux informer le public : 
la mise en place début 2018 du comité national de dialogue sous l’égide de l’ANFR, qui rassemblera les différentes parties prenantes pour échanger sur les questions relatives aux ondes ;
l’extension du dispositif gratuit de mesures des ondes à l’ensemble des objets connectés ;
la publication d’une carte des points atypiques (points dont le niveau d’exposition est sensiblement plus élevé que la moyenne) d’ici la fin de l’année par l’ANFR.
Pour en savoir plus :

  • Le communiqué de presse du Ministère de la Transition écologique et solidaire
  • Le kit de communication de la campagne
  • Nos informations sur l’exposition du public aux ondes

Appel à projet : Deux projets de l’ANFR retenus dans un appel à projet French Tech

En réponse à l’appel à projets lancé par le Gouvernement dans le cadre du programme Investissements d’Avenir du Secrétariat Général pour la modernisation de l’action publique, l’Agence nationale des fréquences (ANFR) a été sélectionnée pour ses deux projets novateurs tournés vers l’accompagnement des start-ups sur le marché du numérique.
Les deux projets retenus par le jury s’inscrivent dans une démarche novatrice, qui vise à adapter la gestion administrative des fréquences à la multiplication des usages liés à la connectivité sans fil, développés par les start-ups du numérique.

1er projet retenu : l’OpenFabLab des fréquences, le « Freqlab »
Il s’agit d’un espace de travail et de rencontre entre entrepreneurs et experts de l’ANFR, afin de faciliter l’utilisation des fréquences par les start-ups. L’ANFR favorise ainsi la diffusion et la capitalisation des connaissances en matière d’innovations radiofréquences. Son rôle est d’accompagner, d’expliquer et de transmettre son expertise pour aider les start-ups à se développer sur un marché de plus en plus concurrentiel. L’Agence a également pour mission d’améliorer la coordination des  projets qui lui seront soumis, notamment dans les domaines de l’IoT et de la 5G, avec les acteurs publics concernés. L’ANFR se positionne comme un véritable référent dans le développement des nouvelles entreprises du numérique.

2e projet retenu : une gestion dynamique des bandes de fréquences par la BlockChain:
Ce projet s’inscrit dans le cadre du développement croissant du secteur du numérique et de l’accès sans fil, grâce aux fréquences. L’essor de nombreuses start-ups dans ce secteur rend nécessaire une gestion plus souple et réactive du spectre des fréquences. Dans cette perspective, l’ANFR propose un service inédit dans le secteur public, qui permettrait de planifier et de gérer des fréquences localement, quel que soit le volume des demandes, avec l’assurance qu’elles ne seront ni brouillées ni occupées par un autre acteur. En coordination avec les administrations titulaires des bandes de fréquences concernées, ce mécanisme permettra de répondre aux demandes croissantes sur ces marchés très compétitifs, caractérisés à la fois par de fortes dynamiques et des exigences essentielles de sécurité.
Ces deux projets s’inscrivent dans une logique nouvelle d’ouverture du secteur public, pour mieux répondre aux attentes des nouveaux acteurs du numérique. L’ANFR est désormais présente dans les espaces French Tech de Station F pour les accompagner.

Pour en savoir plus, retrouver notre communiqué de presse (08/12/2017) ICI

Dématérialisation  de la demande de mesure de l’exposition aux Ondes

L’Agence nationale des fréquences (ANFR) modernise le dispositif de surveillance et de mesure des ondes électromagnétiques avec la mise en ligne d’un télé-service.
Le dispositif national de surveillance et de mesure de l’exposition aux ondes électromagnétiques a été mis en place le 1er janvier 2014 pour renforcer la transparence et garantir l’indépendance du financement des mesures d’exposition aux radiofréquences. Ce dispositif, géré par l’ANFR, permet à toute personne, ainsi qu’à l’Etat, aux collectivités et aux associations agréées, de faire mesurer l’exposition aux ondes, tant dans les locaux d’habitation que dans des lieux accessibles au public (parcs, commerces, gares…). Il repose sur un fonds public alimenté par une taxe payée par les opérateurs de téléphonie mobile.
Aujourd’hui, l’ANFR met en ligne un télé-service afin de faciliter ses échanges avec les organismes habilités à faire des demandes de mesures (Etat, collectivités et associations agréées). Cela concerne plus de 40 % des demandes traitées par l’ANFR en 2016. Il s’agit d’une première phase de dématérialisation. Les particuliers, quant à eux, pourront dès cette étape remplir les formulaires en ligne, mais ils devront ensuite les faire signer par l’organisme habilité de leur choix.
Les collectivités territoriales et associations agréées pourront dorénavant remplir et envoyer les formulaires de manière complètement dématérialisée.
Ce nouveau système permettra d’accélérer le traitement des données et assurera également un meilleur suivi de la demande jusqu’à la réalisation de la mesure.
Les mesures effectuées par l’ANFR seront ensuite mises en ligne sur notre site cartoradio.fr, où plus de 40 000 résultats sont déjà consultables à ce jour.  
Ce processus s’inscrit dans le cadre de la modernisation de l’action publique et la simplification des démarches administratives.
Pour accéder au télé-service ICI

Source ANFR

Fréquences pour la 5G de nouvelles avancées en Europe 30/11/2017

C’est un enjeu industriel majeur : la future génération de la technologie mobile, la 5G, aura besoin de beaucoup de spectre et il faudra que ce spectre soit harmonisé en Europe et, dans la mesure du possible, au niveau mondial.
Un premier avis du RSPG (groupe consultatif auprès de la Commission européenne rassemblant les représentants des Etats membres de l’UE) sur la 5G avait, en novembre 2016, identifié les bandes européennes pour la 5G : la bande 3,4-3,8 GHz comme « première » bande pour la 5G, la bande 26 GHz comme « bande pionnière » pour la 5G. Par ailleurs, les bandes basses déjà autorisées pour les opérateurs mobiles, comme la bande 700 MHz, devant permettre une bonne couverture pour les services 5G.
La bande 3,4-3,8 GHz et la bande 26 GHz ont fait l’objet d’un mandat d’harmonisation de la Commission à la CEPT qui devrait aboutir au milieu de l’année 2018 à une harmonisation européenne de ces bandes. L’Union européenne pourrait aussi décider, en 2019, de fixer des dates butoirs pour les procédures d’autorisation de ces bandes dans l’ensemble des pays de l’UE……  et Source ANFR.

La bande L :  une solution pour répondre aux nouveaux besoins et usages mobiles 30/11/2017

Les réseaux mobiles commerciaux se sont déployés à l’origine dans les fréquences basses en dessous de 1 GHz. Pour ceux de seconde génération, lancés au cours des années 90 dans les bandes de fréquences 900 MHz et 1 800 MHz, l’objectif était de répondre aux besoins de téléphonie mobile et d’un service pan-européen au sein de l’Union grâce à l’harmonisation des fréquences et une norme imposée : le GSM. Au début des années 2000, l’Europe a soutenu l’essor de la 3G en harmonisant des bandes de fréquences à 2,1 GHz et imposé au moins un réseau mobile 3G dans chaque pays de l’Union.  Afin d’accompagner l’essor des usages et favoriser la dynamique concurrentielle, d’autres fréquences ont été harmonisées au niveau communautaire dans les bandes 2,6 GHz (en 2008), 3,5 GHz (2007), 800 MHz (2010) et 700 MHz (2016) sans être restreintes à une technologie particulière (« neutralité technologique »). A chaque fois, l’ANFR a pris une part active aux travaux internationaux (Conférences mondiales de radiocommunication – CMR ) ou européens (CEPT et communautaire) pour valoriser ces ressources.
L’exploitation de ces fréquences en Europe s’est concentrée historiquement sur un mode symétrique pour l’échange de données entre le réseau et le terminal mobile. Cependant, au cours de la dernière décennie, les données mobiles stimulées par la 3G, puis l’arrivée de la 4G et la diffusion des smartphones, ont rompu cette symétrie, nécessitant une capacité de transmission plus importante du réseau vers le terminal mobile : chargements de contenu audiovisuel (vidéo, streaming audio) ou les mises à jour logicielles sur les smartphones ou les tablettes. Ainsi, un premier bloc de 40 MHz a été harmonisé en 2014 dans la bande 1 452-1 492 MHz afin d’accroitre les capacités de transmission vers les réseaux mobiles. On parle ici de supplemental downlink ou « SDL » en anglais. Des expérimentations avaient d’ailleurs été menées par Orange, Ericsson et Qualcomm à Toulouse en 2013 afin de valider la norme et les premiers prototypes associés….. et Source ANFR.

Préparation de la Conférence Mondiale 2019 : coopération entre pays francophones (CAPTEF) 30/11/2017

L’Agence nationale des fréquences a organisé en partenariat avec l’Agence Nationale de Réglementation des Télécommunications du Maroc (ANRT), le jeudi 23 novembre 2017, un séminaire francophone de préparation de la CMR -19 (Conférence mondiale des radiocommunications) en réunissant la CAPTEF Fréquences (Conférence Administrative des Postes et Télécommunications d’Expression Française). Cette instance regroupe  des administrations, régulateurs ou opérateurs de pays francophones. Trois groupes régionaux de préparation de la CMR -19 y sont représentés : l’Union Africaine des Télécommunications, le Groupe arabe et la Conférence Européenne des Postes et Télécommunications. Cette configuration privilégiée permet de partager, en français, positions et  objectifs nationaux et régionaux pour la CMR -19. Une vingtaine de pays y sont représentés. A titre d’exemple, l’ANFR avait organisé pour la CMR -15 trois à quatre séminaires francophones avant la conférence, ainsi que des réunions CAPTEF hebdomadaires pendant la conférence.
Au-delà de la recherche d’une convergence pour les positions à la CMR , ces séminaires favorisent également la concertation entre administrations francophones sur les enjeux réglementaires, économiques et industriels. Ils permettent d’apporter des réponses concrètes aux questions qui se posent aux administrations dans la gestion des fréquences via un partage d’expérience et de  pratiques.
Ce séminaire fut le premier du cycle de préparation de la CMR -19 et faisait suite au premier atelier inter-régional de préparation de la CMR -19 organisé par l’ UIT , les 21 et 22 novembre. Il a réuni près de 50 participants issus de 14 pays différents.
Les enjeux relatifs à la technologie mobile 5G, aux transports et à l’Internet des objets ont occupé une place prépondérante au sein des débats sur la préparation de la CMR 19.
A la demande de nos homologues, ce séminaire a été élargi  au métier de la coordination aux frontières, sujet stratégique et d’actualité du fait du réaménagement de certaines bandes de fréquences, notamment dans le cadre de la libération de la bande des 700 MHz en Europe et en Afrique.
Une session a également été consacrée à la présentation des différents cadres nationaux relatifs à l’utilisation de fréquences soumise à un régime d’autorisation générale et au cas des réseaux de collecte de données (« low power – wide area networks ») en particulier.
Les prochains séminaires francophones de ce cycle de préparation de la CMR -19 sont prévus en novembre 2018, à l’occasion de l’atelier de l’ UIT -R sur la CMR -19, puis en février 2019, avant la réunion de préparation de la conférence (RPC19-2).

Source ANFR ICI

Arrêt de la cour de justice européenne sur les conclusions du Conseil concernant la CMR 15 (Affaire C-687/15 Commission c/ Conseil) 30/11/2017
Pour la Conférence Mondiale des Radiocommunications ( CMR -15), comme pour les précédentes, le Conseil avait adopté des conclusions sur les objectifs politiques communs de l’Union européenne pour cette conférence, reprenant largement les recommandations d’un avis RSPG publié quelques mois auparavant. Il abordait notamment les bandes de fréquences à soutenir ou à rejeter pour une identification pour le haut débit mobile (point 1.1 de l’ordre du jour de la CMR -15), les conditions d’attribution de la bande 700 MHz au service mobile (point 1.2), des radars courte portée dans la bande 77 GHz (point 1.18) ainsi que l’utilité de prévoir un point d’ordre du jour sur les futures bandes 5G pour la CMR -19.
Néanmoins, s’appuyant sur le Traité sur le Fonctionnement de l’Union Européenne (TFUE), notamment son article 218, paragraphe 9, la Commission avait initialement proposé que le Conseil adopte une décision. Celle-ci, au contraire de simples conclusions, s’impose à tous les Etats membres.
Après la CMR -15, la Commission a introduit un recours en annulation auprès de la Cour de Justice de l’Union Européenne (CJUE) contre les conclusions du Conseil, visant à démontrer que ce dernier aurait dû adopter une décision. Elle s’est notamment appuyée sur la position de la Finlande à la CMR -15 demandant, contre les positions du Conseil, d’attribuer la bande de fréquences 470-694 MHz au service mobile….. et source ANFR.

J’attendais d’éventuels changements majeurs dans notre réglementation radioamateur mais comme rien ne semble venir, j’ai mis à disposition la dernière version du cours (datée de septembre 2017) sur notre site Internet ICI
Cette nouvelle édition comporte peu de modifications par rapport à la version datée d’août 2016. La plus grande modification de ce document concerne sa mise en page : j’imprime les exemplaires pour le radio-club à partir d’une grosse imprimante dont je dispose au bureau. Et cette belle imprimante permet de « brocher » des documents s’ils ont moins de 100 pages (50 feuilles). Aussi  le nouveau cours (200 pages) s’imprime sur deux cahiers de 100 pages (un pour le cours, un pour les exercices). Pour cela, j’ai été contraint de supprimer une série d’exercices (il n’y en a plus que 49). Cette nouvelle version m’évite à passer du temps à relier les documents imprimés : tout sort de l’imprimante sans autre manipulation.
Les élèves de F6KGL qui ont eu la primeur de ce document apprécient d’avoir deux fascicules séparés, ce qui leur permet, quand ils font des exercices, d’avoir le cours toujours sous les yeux. Ceux qui se préparent uniquement avec EXAM1 mette le second livre (recueil d’exercices) de côté et ne consulte que le premier livre (le cours).

73 de F6GPX Jean Luc

Bande 700: Un premier bilan positif pour la 2ème phase de changements de fréquences

Des interventions ont eu lieu la nuit du 21/11/2017  pour réaménager les fréquences de la TNT en Corse et sur la Côte d’Azur. Elles ont concerné les émetteurs les plus importants de ces régions et se sont déroulées avec succès. En effet, à 11h, près de 85% de la population touchée par ces réaménagements disposait de nouveau de la totalité des chaînes de la TNT . Les opérations, menées en lien avec le CSA et les diffuseurs, continuent ce jour et jusqu’à vendredi, date à laquelle l’ensemble des réémetteurs de la TNT auront été réaménagés. Au total, 103 fréquences sont concernées avec plus de 1 150 000 personnes touchées par cette deuxième phase.
L’ANFR met à disposition du public une carte mise à jour en temps réel, permettant de visualiser l’évolution des zones déjà réaménagées et celles où des travaux sont encore en cours.
Pour récupérer l’intégralité des chaînes de télévision, les téléspectateurs peuvent d’ores et déjà faire une recherche des chaînes sur les zones en vert sur la carte. En revanche, il faut attendre la fin des travaux pour procéder à la manipulation sur les zones en orange sur la carte.
Ce grand projet national permettra de transférer des fréquences TNT vers le Très Haut Débit Mobile (la 4G et plus tard, la 5G) pour améliorer la connectivité sur tout le territoire national, notamment dans les zones rurales. Il se déroule sur 13 phases et concerne plus de 3 400 fréquences, d’octobre 2017 à juin 2019. La prochaine phase (phase 3) aura lieu le 23 janvier 2018, et concernera la Nouvelle-Aquitaine et une partie des Pays de la Loire.
Des aides financières sont disponibles à destination des téléspectateurs et des gestionnaires d’immeuble, sous certaines conditions :

  • aux téléspectateurs : de 120 à 250 euros TTC maximum pour adapter l’antenne de réception ou passer à un mode de réception alternatif ;
  • aux gestionnaires d’immeuble : 500 euros TTC maximum pour réaliser des travaux sur l’antenne collective.

Pour en savoir plus :
Consultez notre page dédiée à la phase 2 ICI
Accédez à notre communiqué de presse(21/11/2017) ICI

Expo télécommunications. Saint-Max (près de Nancy) (54) Du jeudi 9 novembre 2017 au dimanche 19 novembre 2017

L’association Adolphe Cochery, association des amis et collectionneurs pour la préservation du patrimoine scientifique et technique des télécommunications, organise une exposition sur les télécommunications télégraphie, téléphonie, du 9 au 19 novembre 2017 au centre culturel de Saint-Max (banlieue de Nancy département 54).
Une bourse d’échange aura lieu le dimanche 19 Novembre de 9 h à 12 h sur place.
Pour plus de renseignement nous contacter par mail ICI

Informations : Alain Groult, Contact ICI

Nouveaux accords de coordination entre l’Île Maurice et la France 

Les administrations de la France et de l’Île Maurice ont signé le 25 octobre 2017 un accord de coordination définissant un nouveau plan de fréquences pour la TNT dans la bande 470-694 MHz. 
Cet accord permet le déploiement de 7 multiplex à la Réunion ainsi qu’à l’Île Maurice ainsi que de permettre la libération de la bande 700MHz au profit des réseaux mobiles haut débit.
Cette signature représente l’aboutissement de 2 ans de travaux de planification, négociation et coordination.
 L’accord est disponible à la page dédiée aux accords avec la Réunion et l’Île Maurice ICI

Source ANFR

Ondes gravitationnelles: la famille des ondes s’agrandit !

La physique tente depuis de nombreuses années une réunification des différentes théories qui permettent d’expliquer le monde qui nous entoure. La découverte expérimentale du graviton et de l’onde gravitationnelle est un pas de plus dans cette direction.

Il existe quatre interactions fondamentales en physiques : elles sont dites fortes, faibles, électromagnétique et gravitationnelle.  La première rend compte de la cohésion des noyaux atomiques : l’interaction forte est ainsi d’une intensité extrême, mais sa portée est en revanche très faible. La deuxième est l’interaction faible, qui permet notamment d’expliquer la radioactivité : sa portée et son intensité sont très réduites. La troisième et la quatrième sont de très loin les plus connues, puisqu’elles sont perceptibles dans la vie de tous les jours, qu’il s’agisse de lumière, de radiocommunications, de pesanteur ou du mouvement des planètes. L’intensité de l’interaction électromagnétique est assez élevée et sa portée est infinie ; l’interaction gravitationnelle est, de loin, la plus faible de toutes (près de 10-35 moins forte que l’interaction électromagnétique), bien qu’elle soit elle aussi de portée infinie.
A chacune de ces interactions fondamentales est associée une particule qui décrit l’énergie transportée par l’interaction qu’elle représente. Ces interactions associées aux différentes particules matérielles (protons, neutrons et électrons) structurent la matière à l’échelle macroscopique. Ces interactions sont d’autant plus importantes qu’à l’échelle atomique, la matière est constituée essentiellement de vide : si le doigt que l’on pose sur une table ne la traverse pas, c’est ainsi en partie dû aussi à l’effet de ces interactions fondamentales.
La relativité et la notion de courbure d’espace-temps
C’est la théorie de la relativité générale qui a mis en évidence la possibilité théorique qu’une particule transporte l’énergie associée à la force gravitationnelle.
La relativité restreinte, théorie publiée par Einstein en 1905, montrait que la longueur et la durée dépendent du référentiel de l’observateur. Le temps se trouve dilaté et la longueur contractée dans un système en mouvement par rapport à celui de l’observateur.
La théorie de la relativité générale va plus loin en postulant que la masse « courbe » l’espace-temps. L’une des images communément employées pour illustrer cette notion est celle d’une toile élastique, quadrillée et tendue. Si une masse y est posée, la déformation de la toile sera d’autant plus marquée que la masse sera lourde ; et plus la courbure de la toile sera forte, plus le temps et les longueurs seront affectés. Un exemple figure dans un récent film d’anticipation américain, où l’un des deux vaisseaux gravitant à proximité d’un trou noir s’en rapproche. Lorsqu’il s’en écarte, ses occupants sont beaucoup plus jeunes que ceux de l’autre vaisseau, resté à distance.
La théorie de la relativité, restreinte et générale, a été vérifiée expérimentalement en 1971 (publié en 1972 dans Science) par Hafele et Keating à l’aide de trois horloges atomiques synchronisées et de deux avions commerciaux.Deux horloges atomiques furent embarquées dans deux avions voyageant autour du monde l’un vers l’Est, l’autre vers l’Ouest, la troisième horloge restant au sol. Selon la théorie de la relativité restreinte, le temps devait être légèrement dilaté pour l’avion se dirigeant vers l’Est (la Terre tournant d’Est en Ouest) et au contraire contracté pour l’avion se dirigeant vers l’Ouest. De plus, les avions volant à une certaine altitude subissent un champ de gravité plus faible que l’horloge restée au sol : leur temps doit donc être accéléré par rapport à celui de l’horloge terrestre avec des décalages de l’ordre de la centaine de nanosecondes. La théorie a été vérifiée avec une précision assez bonne, permettant de conclure à la pertinence des deux théories de la relativité.
Ces effets de la relativité sont aujourd’hui régulièrement pris en compte dans les systèmes de radionavigation par satellite (GPS ou Galileo, par exemple) en corrigeant le temps des horloges atomiques à bord des satellites.
Les ondes gravitationnelles
Les ondes gravitationnelles, associées à une particule appelée graviton, propagent des transitions énergétiques de l’espace-temps. Ces nouvelles ondes dilatent ou contractent l’espace-temps. Si l’on détecte les ondes électromagnétiques grâce à des antennes qui amplifient des mouvements d’électrons, les ondes gravitationnelles, quant à elles, ne peuvent être perçues que grâce à des dispositifs qui font apparaître des variations de longueur. Mais elles sont difficilement mesurables car leur intensité est très faible. On estime en effet que l’ordre de grandeur de déformation de la longueur d’un objet lorsqu’il est traversé par ces ondes est de l’ordre de 0,0000000000001 mm, soit 10-16 m ! Il a donc fallu, pour détecter ces nouvelles ondes, d’une part mettre au point des récepteurs extrêmement sensibles, fondés sur des lasers mesurant des distances ultra-précises dans des tunnels de plusieurs kilomètres, et d’autre part se concentrer sur des émetteurs ultra-puissants, découlant de phénomènes extrêmes affectant l’espace-temps, comme la fusion de deux étoiles.
L’existence des ondes gravitationnelles est désormais prouvée et elles peuvent être détectées, ouvrant ainsi une nouvelle ère pour l’observation astronomique. Ce succès a été récompensé en France par l’attribution de la Médaille d’Or 2017 du CNRS aux physiciens Alain Brillet et Thibault Damour, et par le prix Nobel 2017, attribué aux physiciens Raider Weiss, Barry C. Barish et Kip S. Thorne.

Source ANFR ICI

Accueil d’une délégation du Sénégal

Trois experts de l’Autorité de Régulation des Télécommunications et des Postes (ARTP) du Sénégal ont été reçus à l’Agence du 9 au 13 octobre afin d’aborder les enjeux de l’exposition du public aux ondes électromagnétiques.
Ont d’abord été présentés divers aspects théoriques tels que la réglementation, le protocole de mesure, la simulation radioélectrique et le contrôle de conformité des équipements mis sur le marché.
La délégation a ensuite été accueillie au Centre de Contrôle International de Rambouillet et a pu se familiariser avec les différents moyens de mesure utilisés et réaliser des mesures en extérieur.

Source ANFR

ANFR : Accueil d’une délégation du Qatar

Les experts de l’ANFR ont reçu une délégation en provenance du Qatar du 3 au 6 octobre, dans le cadre d’une formation organisée en collaboration avec l’opérateur du ministère des Armées, Défense Conseil International (DCI).
En premier lieu, les experts français ont présenté les missions de l’ANFR ainsi que le cadre légal de la gestion des fréquences en France et, en particulier, la répartition des compétences en matière d’assignation des fréquences, notamment entre l’ANFR et les affectataires de fréquences.
Ont ensuite été abordées les thématiques de la coordination et de la gestion des fréquences, accompagnées d’une présentation des outils utilisés dans ce domaine.
La délégation a enfin été reçue au Service régional de Villejuif afin de lui présenter les activités et les équipements de l’Agence en matière de contrôle du spectre.

Source ANFR ICI

Mesure de DAS : publication de nouvelles mesures de DAS réalisées par l’ANFR

sur 49 téléphones portables

Dans le cadre de sa mission de contrôle de l’exposition du public aux ondes électromagnétiques, l’Agence nationale des fréquences réalise des vérifications sur les téléphones portables mis sur le marché français. Elle procède à des prélèvements inopinés d’appareils sur les lieux de vente. Ces téléphones font ensuite l’objet de mesures de contrôle par des laboratoires accrédités, qui permettent à l’ANFR de s’assurer que les DAS sont conformes à la réglementation de l’Union européenne.
Pour compléter l’information du public sur cette mission, l’ANFR publie aujourd’hui les mesures de débit d’absorption spécifique (DAS) de 49 téléphones portables prélevés dans des points de vente en France entre janvier et juin 2017. Cette publication s’inscrit dans la continuité des résultats de mesures DAS publiés en juin dernier sur près de 400 téléphones portables. 
Au premier semestre 2017, les nouvelles mesures ont surtout porté sur le « DAS tronc », qui correspond à un usage du téléphone porté près du tronc, par exemple dans la poche d’une veste ou dans un sac. Ces mesures ont ainsi permis de vérifier la conformité des téléphones aux nouvelles exigences européennes concernant le « DAS tronc », plus restrictives, qui s’appliquent progressivement en France depuis le 25 avril 2016. En effet, tous les appareils dont le dossier de mise sur le marché est postérieur à cette date sont désormais évalués à une distance maximale de 5 mm, au lieu de 25 mm auparavant.
Sur les 49 téléphones contrôlés, 40 ont ainsi été testés à une distance maximale de 5 mm. Cela correspond à 82 % des téléphones vérifiés alors que les précédentes mesures publiées en juin dernier comprenaient moins de  4 %  de téléphones testés à cette distance. 9 téléphones restent évalués entre 10 et 25 mm, leur dossier de mise sur le marché étant antérieur au 25 avril 2016. Ce type d’équipement  disparaîtra progressivement des points de vente car tout réassort sur le marché européen doit désormais respecter la nouvelle réglementation.
L’ensemble des mesures réalisées sur ces 49 téléphones a montré une conformité à la réglementation, soit moins de 2 W/kg aux distances retenues. La valeur moyenne des « DAS tronc » mesurés est de 1,1 W/kg, les niveaux variant de 0,293 W/kg à 1,84 W/kg.
Enfin, dans le cadre de l’évolution de la réglementation européenne, l’ANFR dispose désormais, depuis juin dernier, de compétences renforcées avec la possibilité d’infliger des amendes en cas de manquement à cette réglementation.

Pour en savoir plus :
Les mesures de DAS sur notre site data.anfr.fr
Le communiqué de presse
La liste des nouvelles mesures DAS en PDF