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ANFR Une «boîte Internet» brouille le signal GPS Galileo

L’Agence nationale des fréquences (ANFR) a décrit comment elle a répondu à un cas d’interférence avec l’un des signaux de liaison descendante de la constellation GNSS Galileo
Une traduction du rapport se lit comme suit:
Le 13 février, l’ANFR a été alertée par une entreprise de la Drôme: son activité , le développement d’équipements GPS et Galileo professionnels pour la géolocalisation de haute précision, a été perturbé par des interférences.
Le GPS et Galileo appartiennent à la famille d’appareils GNSS, « Géolocalisation et navigation par système satellite ». Le GNSS est crucial pour la localisation mais aussi pour la synchronisation dans de nombreux secteurs d’activité: transports, secours aux victimes, services téléphoniques et internet… C’est ainsi que le GPS et Galileo sont devenus indispensables à une liste croissante d’applications industrielles, professionnelles ou personnelles.
Avant de faire appel à l’ANFR, la société victime des interférences avait elle-même caractérisé le signal parasite afin de vérifier que le problème n’était pas dû à un dysfonctionnement interne. Ces mesures, effectuées à l’aide d’un analyseur de spectre portable, avaient même déterminé la direction d’où provenait l’émission ainsi que ses caractéristiques: une interférence pulsée, centrée sur la fréquence 1581.15 MHz, qui affectait la réception permanente des signaux GPS L1 et Galileo E1 en la bande de fréquence centrée sur 1 575,42 MHz.
Les agents du service régional de l’ANFR de Lyon sont intervenus le 25 février. Ils ont d’abord constaté sur place l’existence du signal brouilleur. Puis, grâce au récepteur goniométrique de leur véhicule de laboratoire, ils sont partis vers l’origine de l’interférence. Bientôt, le gonio a identifié le bâtiment d’où le signal sortait. Poursuivant à pied avec un récepteur portable équipé d’une antenne directionnelle, ils sont arrivés à la porte d’un appartement au rez-de-chaussée.
L’occupante des lieux, une dame âgée, leur a permis d’entrer dans son logement. Bientôt, il n’y avait plus de doute: c’était tout simplement… une box internet! Il émettait un rayonnement indésirable dans la bande de fréquences réservée au GNSS. Cette box, bien que défectueuse, a continué à fournir un accès adéquat à Internet – tout en perturbant une bande de fréquences sensible réservée à l’aviation civile, la défense et l’espace!
Une demande a donc été adressée à l’opérateur pour remédier à ce défaut. De nouveaux équipements n’étaient en place que trois jours après le passage de l’ANFR.
Entre-temps, la société victime, comprenant, avait cependant accepté que l’utilisateur puisse continuer à utiliser le coupable pendant quelques jours de plus: sans lui, elle n’aurait pas pu téléphoner, regarder la télévision ou se connecter à Internet!
Source ANFR ICI
Southgate/ Galileo et Radioamateur ICI