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CICRBelle et sympathique journée de portes-ouvertes à Genève ce dimanche du 1er septembre 2013! De nombreux stands d’information avaient été disposés tout autour des bâtiments en dur à Genève.

Celui qui m’attirait le plus était évidemment celui des télécommunicationsClaudiu Mateescu, Peter Kunz et Jean-Paul Lucot  renseignaient les visiteurs.

L’évolution technique est frappante puisque toute les télécommunications se font par Internet de nos jours, soit avec une connexion fixe au réseau Internet du pays d’accueil, soit avec un terminal satellite du style du Turaya.

Ce dernier autorise un flux de 500kB/s mais  seulement depuis certaines régions du globe, politique oblige.

Il y a deux contreparties à l’utilisation d’Internet: d’une part le système entier des télécoms du CICR est aux mains de prestataires extérieurs, qui peuvent « faillir » dans certaines circonstances, d’où une dépendance technique et politique.

Par exemple, les pays propriétaires des satellites par lesquelles transitent ces signaux peuvent très bien couper l’accès au CICR ou même à tout un pays. Il en est de même pour le réseau Internet fixe.

Les prestataires peuvent également avoir des « pannes ». Contrairement à l’époque « radio » où le CICR était entièrement indépendant des pays d’accueils puisqu’il opérait avec ses propres opérateurs et équipements, l’institution est donc susceptible de subir des pressions d’ordre politique du fait de sa dépendance.

J’en ai passablement discuté avec des techniciens et des délégués, mais ils ne semblent pas être très conscients de ce fait, ou du moins en minimisent la portée. Peut-être ont-ils raison.

Mais l’histoire enseigne tout-de-même à celui qui veut bien s’y renseigner que tout peut arriver, même ce qui paraît impensable de nos jours. L’exemple récent de l’espionnage tous azimuts de la NSA dénoncé par le malheureux Snowden est éloquent à cet égard…la suite de l’article et des photos de Michel HB9AFO ICI